VMware vs Hyper-V : qui gagne ?

VMware et Hyper-V c’est un peu la même chose si l’on se place d’un côté général, il faut l’avouer. Toutefois nous avons cherché à pousser les limites de chacun des deux afin de mieux comprendre ce qui les différencier, ce qui permettait à l’un de se démarquer de l’autre, et de l’emporter à quelques détails près.

 

VMware et Hyper-V c’est quoi ?

Ce sont deux éditeurs avec des solutions de virtualisation, qui ont développé des systèmes informatiques adaptés pour les entreprises les plus petites comme les plus grandes. Grâce à des fonctionnalités très poussées, les deux éditeurs ont réussi à s’approprier des tâches comme le stockage, la migration de machines virtuelles ou encore la virtualisation réseau.

Comptons les points

Maintenant que l’on sait que les deux éditeurs sont très similaires, nous avons opté pour une différenciation qui permettra à tout un chacun de savoir qui gagne en tant que solution la mieux appropriée à son entreprise.

  • La mémoire physique: Alors que la mémoire physique est gérée par les deux éditeurs, nous avons remarqué que la gestion n’était pas faite de la même façon. En effet, VMware offre la possibilité d’une mémoire physique pour tous les systèmes d’exploitation, ce qui n’est pas le cas de l’éditeur Hyper V. Hyper V a plutôt tendance à prendre en charge uniquement sur les machines virtuelles en possession de Windows (et Linux dans tout ça ? c’est pour bientôt…).
  • Un peu de capacité et d’évolutivité : Si Hyper V est à la traîne sur les systèmes d’exploitation, il a largement dépassé VMware sur la prise en charge du nombre de processeurs avec 320 face à 160. Et la mémoire vive est également loin devant avec 4To pour seulement 2 chez VMware. Et ce n’est pas tout, nous avons pu constater qu’Hyper V offre une solution au niveau des clusters encore bien au-dessus de celle proposée par VMware. Cela dit, nous savons tous que les clusters n’ont pas toujours utilité à être d’une capacité exceptionnelle dans la pratique, puisque les entreprises sont pour l’instant plutôt friandes d’un grand nombre de petits clusters.

Il existe encore bien d’autres caractéristiques qui différencient les deux éditeurs mais tant d’autres qui les rapprochent. Nous avons pu voir que VMware permet différents produits à ajouter, la gestion des licences également ainsi que le coût de celles-ci et des suppléments qui s’avèrent plus coûteux avec VMware. Alors qui gagne ? Nous avons du mal à nous départager et pour ainsi dire ils ont beaucoup de ressemblances, de caractéristiques communes et ils ont également des avantages propres à chacun ce qui est donc dépendant de l’entreprise et de ce qu’elle cherche à obtenir.